Dans un monde qui crée des problèmes pour mieux vendre de fausses solutions à de faux besoins, Golden Indigo propose un autre schéma : l'économie du sens.
Pas une économie spéculative. Pas une économie de l’attention, qui vole vos données et votre temps.
Mais une économie qui repose sur l’humain. Une économie où ce que l’on donne a plus de valeur que ce que l’on vend.
Une économie où le profit est un moyen, jamais une fin en soi.
Autrement dit, l’économie du sens repose sur l’idée d’avoir un impact social et éthique, guidé par le bon sens, et animé par l'ambition de servir le bien commun. Quel que soit le secteur d’activité : qu’il s’agisse d’innovation, d’environnement, de la santé, la recherche, la culture ou d’autre chose, elle insuffle un sentiment de mission et place au centre : l'humain, la contribution, et l’utilité profonde de ce que l’on produit ou propose, tant pour les individus que pour la société.
Golden Indigo s’inscrit dans cette dynamique. À travers des relations humaines plus vraies, des événements porteurs de sens entre utilisateurs, des connexions pensées pour vous rapprocher, et non vous enfermer.
Le sens naît de ce que l’on construit ensemble.
L’économie du sens ne se décrète pas. Elle se vit. Elle se pense. Elle se crée.
Et si demain, l’économie était ce que l’on ose partager avec l'autre, et non ce que l’on possède ou souhaite exhiber ?
Pour mieux illustrer nos propos sur comment l'économie peut retrouver du sens, regardons du côté de la nature et intéressons-nous à l'écologie. Car le vivant, lui, ne gaspille rien.
Dans l’économie linéaire classique, on suit un schéma simple mais destructeur : je prends, je consomme, je jette. C’est une logique de finitude. Une logique où chaque ressource semble vouée à l’oubli.
Mais dans la nature, rien ne se perd. Tout se transforme.
C’est le principe de l’économie circulaire : les rejets d’un système deviennent l’énergie d’un autre. Chaque élément s’inscrit dans un cycle, où la fin de l’un devient le commencement de l’autre. Selon la biologiste Janine Benyus, un tronc mort n’est jamais vraiment mort : il nourrit les insectes, qui à leur tour nourrissent d’autres formes de vie. La boucle est bouclée. Et la vie recommence.
Dans ce modèle inspiré du vivant, même ce qui semble inutile peut retrouver une utilité. Prenons un simple mégot de cigarette : dans une logique circulaire, il peut être transformé… en lunettes de soleil.
Autrefois, avant la surconsommation de masse, recycler ou réparer était un réflexe quotidien. Ce sont l’urbanisation massive et l’économie de l’usage unique qui ont changé la donne. Aujourd’hui, cette logique linéaire atteint ses limites.
Face à cela, l’économie circulaire propose une autre voie : une économie de la transformation, de la transmission, de l’interdépendance. Une économie en coopération avec le vivant, qui imite la nature dans sa sobriété, son intelligence et sa générosité.
Prenons l’exemple du phytoplancton. Fertilisé par les excréments des baleines lorsqu’elles remontent à la surface, ce micro-organisme absorbe quatre fois plus de CO₂ que la forêt amazonienne… et produit 85 % de l’oxygène que nous respirons.
Autrement dit : une baleine, par sa seule existence, régénère le vivant.
Mais si les baleines disparaissent, l’équilibre s’effondre. L’océan meurt. Et avec lui, l'humanité toute entière.
Aujourd’hui, chaque minute, l’équivalent d’un camion-poubelle de plastique est déversé dans les océans. On estime que plus de 150 millions de tonnes de plastique y flottent déjà. Ce plastique se fragmente en microparticules, et ces fragments sont désormais 500 fois plus nombreux dans les océans que les étoiles de la Voie lactée… avant de finir, lentement, dans nos assiettes et de tous les perturbateurs endocrinien que cela engendre chez l'homme... cancer.. stérilité et que sais-je.
Pire encore, moins de 10 % des plastiques sont réellement recyclés. Le reste est exporté vers d'autres pays, souvent entassé dans des décharges sauvages.
La bonne nouvelle c'est que des entreprises comme Patagonia, qui renonce à la croissance infinie pour préserver la planète, ou Time for the Planet, qui fédère des milliers de citoyens pour financer des innovations contre le réchauffement climatique, ouvrent la voie d’un nouveau paradigme. Une économie inspirée du vivant. Plus sobre, plus juste, Plus sobre, plus juste, en réconciliant l’homme avec le vivant et en refusant l’aliénation de l’homme avec celle-ci.
John Fullerton, ancien directeur général de JP Morgan, le formule avec justesse : « Chaque organisme vivant agit en symbiose. Et chaque individu a un talent. Mettons-les en commun pour optimiser notre habitat. »
Et il poursuit : « Dans la nature, tout est d’utilité mutuelle. Le poisson, en mangeant, relâche de l’azote. Cet azote nourrit le corail. Sans lui, le corail meurt. »
Ces images simples nous rappellent une vérité essentielle : Le vivant coopère. Il régénère. Il crée des liens durables. Et si notre économie s’en inspirait davantage ?
Repenser nos modèles, c’est sortir de la logique de production linéaire pour imaginer des écosystèmes solidaires, où chaque contribution, chaque ressource, chaque énergie circule avec sens. C’est agir en symbiose avec le vivant. C’est refuser l’exploitation, pour choisir l’interdépendance.
Mais attention :
Une économie circulaire, vidée de son intention morale, peut vite devenir un simple vernis marketing. Et une économie du sens, sans outils ni mise en pratique, reste un discours creux.
L’un sans l’autre ne suffit pas. C’est dans leur alliance que se dessine un nouveau cap : Un modèle plus juste, plus responsable, et plus soucieux d’un avenir harmonieux entre l’être humain et notre foyer.
C’est aussi celle des idées, des liens, des expériences partagées. Et si innover, ce n’était pas simplement créer de nouveaux outils, mais réparer ce que d'autres ont abîmé : notre rapport aux autres, à nous-mêmes, au monde réel ?
Aujourd’hui, les algorithmes ne nous relient plus. Ils nous assignent. Ils nous vendent de la rencontre sans présence, de la communauté sans ancrage, de la connexion sans lien. Les plateformes sociales comme les applications de rencontre, saturées, perdent du sens à mesure qu’elles gagnent en fonctionnalités. On ne dialogue plus : on swipe. On ne découvre plus : on survole. On ne choisit plus : on consomme.
Et pendant ce temps, une génération entière fatigue. Se détourne. S’éloigne.
Golden Indigo fait le choix inverse. Recréer du lien n’est pas un effet secondaire de la technologie. C’est sa mission première.
Nous croyons qu’un réseau peut être à la fois intelligent, éthique et profondément humain. Un espace de circulation du sens, au vrai sens du terme :
→ Où l’attention circule librement, sans être captée.
→ Où les idées s’échangent, plutôt que de s’imposer.
→ Où les relations se construisent, et ne s’achètent pas.
L’économie du sens, c’est cela aussi :
Créer de la valeur humaine, culturelle, émotionnelle.
Faire émerger des espaces où la technologie reconnecte, au lieu d’aliéner.
Cessons de mettre l’humain au service de la technologie. Et repensons-la, au contraire, comme un outil au service de l’humain et du bien commun.
Et si demain, l’innovation ne consistait pas à aller plus vite ou plus loin… Mais à revenir à l’essentiel : vers ce qui nous relie, vraiment.
Vers des liens qui élèvent, des expériences qui transforment, des rencontres qui comptent.
Vers ce qui définit l’humain dans toutes ses dimensions.
Vers ce qui a du sens et ce qui nous rend vivants, en commençant par les liens indéfectibles qui nous unissent, plutôt que ceux qui nous opposent ?
Pour que l'économie du sens prenne toute sa portée et que ce modèle de société émerge réellement, encore faut-il en avoir la volonté. Aujourd’hui, la trajectoire dominante semble être dessinée par de grandes entreprises, des multinationales et des lobbies qui orientent le progrès à l’image de leurs intérêts, très souvent vers un avenir dystopique.
Mais ce n’est pas parce qu’une chose est réalisable que cela est souhaitable.
Certaines visions nous sont imposées sans véritable débat, comme si la société devait inévitablement suivre le chemin dicté par les géants du numérique, de la finance ou de l’industrie. Chez Golden Indigo, nous refusons cette fatalité.
Les entreprises et les entrepreneurs de demain ont une responsabilité majeure dans le monde que nous façonnons. Mais cette responsabilité ne doit pas reposer uniquement sur leurs épaules.
L’État aussi a un rôle à jouer.
Car face à l’influence grandissante de quelques méga-corporations motivées par un seul objectif : le profit au détriment du bien-être humain, il est plus que jamais nécessaire de reconstruire des cadres solides, de poser des règles justes, et de réaffirmer un contre-pouvoir politique fort au service de l'humain.
Un État qui protège l’intérêt général, qui encadre l’innovation au lieu de la subir, et qui veille à ce que le progrès reste au service de l’humain, et non l’inverse. Cela suppose de réinvestir massivement dans la recherche, la santé, l’éducation et bien plus encore.
Il est temps de repenser nos modèles économiques et même démocratiques pour qu’ils soient moins inégalitaires, plus participatifs, plus transparents, plus résilients. Mais aussi de mieux protéger les citoyens face aux dérives du numériques et à la fragilisation du lien social. Car reconstruire un avenir plus juste ne relève pas seulement de la volonté politique, c’est un projet de société. Un projet qui exige du courage, de la lucidité, et une nouvelle alliance entre les institutions, les entreprises et les citoyens. Non pas pour revenir en arrière. Mais pour aller plus loin, ensemble, vers ce qui nous élève.
La véritable innovation ne réside pas dans la domination d’un marché, mais dans la capacité à réinventer notre rapport au monde, à répondre à de vrais besoins, à servir l’intérêt collectif, plutôt que de produire sans fin des objets qu’il faudrait ensuite apprendre à désirer. La véritable innovation, c’est de faire de la résolution des problèmes réels une priorité.
Alors, face à une société fragmentée, il nous faut poser une question simple, mais essentielle : Quelle direction voulons-nous vraiment prendre ?
Car l’avenir ne se prédit pas. Il se construit.
Et malgré les tensions, les dérives, les fractures, il reste une chose que personne ne peut nous retirer : notre capacité de choisir.
De choisir le lien plutôt que l’isolement.
La coopération plutôt que la compétition.
Le vivant plutôt que l’artificiel.
Le sens plutôt que la fuite en avant.
Golden Indigo s’engage dans cette voie. Non par naïveté, mais par conviction. Parce que nous croyons qu’un autre modèle est possible.
Il se construira si, ensemble, nous osons relever la tête, questionner les évidences, et replacer l’humain : pleinement, dignement, au cœur de nos choix.
Et si la vraie révolution, c’était de se retrouver ?
Et si le bon sens devenait la révolution silencieuse et virale du XXIᵉ siècle ?